Depuis la création de Garçon Français, Vicky Caffet, le créateur de la marque, n’a eu de cesse de poursuivre son engagement afin de maintenir la totalité de notre production en France. Cette démarche, loin d’être la plus aisée, nous parait essentielle et primordiale à l’époque ou nous vivons. Les contraintes environnementales et sociales sont telles, que nous nous devons de continuer le combat pour créer et soutenir l’emploi local, en France.
Très loin de ces préoccupations, de grands groupes textiles ont, depuis longtemps, privilégié une production « made in ailleurs » dans l’unique objectif de satisfaire leurs comptes de résultat.
Ils proposent, certes, des articles bon marché et inondent leurs enseignes de ces produits bas de gamme. De nombreux consommateurs sont ravis de pouvoir bénéficier d’articles aussi peu chers, mais à quels prix ?
Un article de « Le Monde » (à consulter ici dans son intégralité), paru il y a quelques jours, met en évidence les effets pervers de cette consommation de masse, irrespectueuse de l’environnement et de l’Homme. Mettons de côté, l’aspect purement environnemental, pour nous concentrer sur l’aspect humain. Le journaliste illustre cette course ridicule au profit, au détriment du respect des ouvriers et de leur considération.
En prenant comme exemple, le nouvel eldorado de la production textile en l’Afrique, l’Éthiopie « qui ambitionne de devenir le principal centre manufacturier du continent, a séduit les investisseurs en mettant en avant la disposition des salariés à travailler pour moins du tiers du salaire des travailleurs du Bangladesh ».
Aujourd’hui, un éthiopien touchera en moyenne vingt-trois euros par mois pour son dur labeur, encore moins qu’un kényan (207€) ou qu’un chinois (326€). Le salaire est très certainement proportionnel au niveau de vie, me direz-vous, et non même pas ! Ces 23€ ne suffisent pas au travailleur pour vivre de ce seul revenu, décrit l’article.
Ce triste exemple, parmi tant d’autres, montre les effets pervers de cette consommation de masse. Plus que jamais, une production locale et à privilégier dans ses achats du quotidien. Le consommateur doit cesser de penser à son pouvoir d’achat sur le court terme, il doit consommer moins et mieux. Sur le long terme, cette démarche profitera aussi bien à son porte-monnaie qu’à l’amélioration des conditions de travail dans le monde.
Si vous doutez encore des bienfaits d’une production 100% française, rendez-vous sur les pages consacrées à notre production et à notre engagement durable.